Note : 4/5
Nombre de pages : 149
Éditeur : Folio
4ème de couverture :
« […] je n’ai point encore dit l’immense plaisir que Gertrude avait pris à ce concert de Neuchâtel. On y jouait précisément La symphonie pastorale. Je dis « précisément » car il n’est, on le comprend aisément, pas une oeuvre que j’eusse pu davantage souhaiter de lui faire entendre. Longtemps après que nous eûmes quitté la salle de concert, Gertrude resta encore silencieuse et comme noyée dans l’extase.
– Est-ce que vraiment ce que vous voyez est aussi beau que cela ? dit-elle enfin. […]
Ma critique :
Lu dans le cadre du challenge Nobel et « petits plaisirs »
Un pasteur accueille chez lui une jeune fille aveugle, Gertrude. Celle-ci vivait avec une vielle femme sourde qui vient de mourir et avec qui elle n’est devenue que l’ombre d’elle-même. Le pasteur s’attache à prendre en charge Gertrude, pour lui réapprendre à vivre, à découvrir les sens, la musique, et à s’élever intellectuellement.
Si bien que le pasteur s’éprend d’elle et détourne son propre fils de se déclarer auprès d’elle.
C’est un livre très court où l’on ne s’ennuie pas. C’est un réel plaisir mais je pense que j’oublierai rapidement cette histoire. Les passages de discussions et d’ « éducation » sont très rapides, ce qui fait qu’on passe selon moi trop rapidement du stade de la fille sauvage à la fille plus civilisée, pleine d’entrain et complètement intégrée dans la vie sociale. Dommage.
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