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Note : 5/5

Pages : 128

Édition : Le Robert

Première publication : 2015

4ème de couverture :

Petite histoire des relations paternelles et filiales à travers la correspondance de personnages célèbres ou anonymes présentée par Didier Lett.

De Mozart à Jean Gabin, en passant par Jules Verne, Franz Kafka ou encore François Truffaut… Découvrez les plus belles lettres de relations paternelles et filiales de personnages célèbres et anonymes.

Didier Lett est agrégé d’Histoire et Professeur d’Histoire médiévale à l’Université Paris-Diderot (Paris VII). Il est spécialiste internationalement reconnu de l’histoire de l’enfance, de la famille, de la parenté et du genre.

« Mots Intimes » est la nouvelle collection consacrée à l’art épistolaire et à l’amour des mots, publiée avec le concours du site deslettres.fr, et qui fait son entrée dans le catalogue des éditions Le Robert.

Ma critique :

Aussitôt reçu, aussitôt lu. Je tiens à remercier Babelio et les éditions « Le Robert » pour ce livre.

A travers ce court livre de 120 pages, j’ai voyagé à travers le temps : du moyen âge au 7 janvier 2015. Ce livre est très émouvant et bien que la position du père ait évolué d’année en année, au final, les relations père-enfant ont de nombreux points communs : l’admiration, qu’elle soit dans un seul sens ou dans les deux, la volonté de bien faire et l’amour bien réel.

Chaque lettre est précédée d’éléments de contexte, ce qui aide à la compréhension. Il faut dire que la plupart des personnes sont connues : Mirabeau, Mozart, Victor Hugo, Gambetta, Jules Renard, … Les lettres sont soient celles écrites par un enfant à leur père, soit du père à leurs enfants, ou les deux.

Les plus marquantes sont pour ma part les suivantes :

– Mozart : qui réclame à cor et à cri l’amour et la confiance de son père après avoir démissionné de son poste à Vienne. La lettre est empreinte de souffrance. Pourtant, à la fin de la lettre, il n’hésite pas à réclamer de l’argent, listant les dépenses des derniers temps.

– Jean Gabin pour qui la lettre à son père est très bourrue et drôle. En une vingtaine de lignes, il réclame de l’argent en ayant tendance à digresser. Il lui demande instamment de ne pas lui faire d’histoire et de ne pas le gronder (dans la lettre, c’est dit autrement) devant tout le monde pour cette demande. Cette lettre se distingue nettement des autres lettres beaucoup plus dramatiques.

– Elsa Wolinsky qui écrit à titre posthume à son père le 7 janvier 2015. C’est très émouvant et j’ai eu la chair de poules à la lire.

Vite lu et apprécié, j’ai pu apprendre pas mal de choses sur l’intimité des auteurs, poètes, compositeurs, … célèbres. Il y a quelques personnes qui m’étaient inconnues.

Ce fut pour moi une lecture intéressante et agréable.

Une réponse à « Lettres à mon père de Didier Lett »

  1. […] J’avais aimé « Lettres à mon père » dont vous trouverez ma critique ICI. […]

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