Résumé

Cinq auteurs de romans noirs se retrouvent à Crescent House, une maison isolée, érigée au creux d’une vallée perdue de l’Arkansas pour un week-end de création dans une ambiance propice à l’imagination la plus lugubre. De fait, la rumeur locale prétend qu’en 1965, un écrivain, nommé Bill Ellison, y aurait été assassiné par des membres du Ku Klux Klan. D’autres disent qu’il aurait lui-même tué son épouse avant de se donner la mort.
Alors que le week-end passe, les nouveaux habitants de Crescent House disparaissent l’un après l’autre … Une famille entière, bien sous tous rapports, est massacrée dans la ville voisine. Quel est le lien entre passé et présent, entre locataires d’hier et d’aujourd’hui – entre légende et réalité ?

Mon avis

C’est bien le genre de livre qu’on commence et qu’on ne lâche plus. Il faut le lire de nuit. Sur ma tablette, en pleine nuit, j’étais dans Crescent House et le moindre bruit me faisait sursauter. Pourtant, chez moi, il ne pleuvait pas. Mais à Crescent House, l’ambiance est très noire. Il pleut tout le temps, et il fait quasiment nuit tout le temps. Même quand il fait jour, il y a trop de brouillard.

Bref, c’est sur une ambiance lourde, pesante que commence le livre. Enfin en tout cas, très vite. On a une première scène qui est là pour mettre le lecteur en bouche. La maison hantée est connue et reconnue comme une maison hantée par le passé dans la région. Très peu de personnes s’y aventurent. Et la scène d’après, on est à l’intérieur de la maison. Et là tout s’enchaîne.

L’histoire peut se résumer ainsi : il s’agit d’un groupe d’amis écrivains avec plus ou moins de succès, qui choisissent de se réunir dans cette maison pour retrouver leur inspiration. Cette maison a été acheté par Anton volontairement pour retrouver un peu l’ambiance noire pour pouvoir se motiver entre eux. Bientôt, on sent quelques tensions nées de succès plus ou moins mérités. Et puis, un à un, ils commencent à disparaître.

Il s’agit là de la première partie. Dans la 2ème partie, on sort de la maison et on se retrouve avec un enquêteur qui recherche l’assassin d’une famille de 5 personne qui ont été massacré. Y a-t-il un lien entre les 2 ? L’enquêteur va-t-il faire le lien avec ce qu’il se passe à l’intérieur de la maison ?

J’ai adoré ce livre. J’ai longtemps avancé à l’aveugle avec ce livre car j’ai l’impression que je me suis posée beaucoup plus de questions sur ce qu’il se passait que les personnages eux-mêmes. On a envie de les secouer. Les chapitres sont relativement courts pour ne pas trop s’appesantir sur chaque scène. Tour à tour, on a un chapitre du point de vue d’un personnage différent. Quelques rebondissements bien calibrés parsèment le livre. Je regrette juste une chose en réalité dans ce roman : parfois, l’auteure tourne ses phrases de manière alambiquée, si bien qu’il m’est arrivé à plusieurs reprises de me dire qu’elle aurait pu le dire de manière plus simple.

En bref, ce fut un coup de cœur. Je redemande des huis-clos à l’image de celui-ci.

Ma note : 5/5

Coup de cœur

Je remercie les éditions Mazarine et Netgalley pour cette lecture.

#LEmpereurblanc #NetGalleyFrance

Editions : Mazarine

Nombre de pages : 350

Genre : thriller

4 réponses à « L’Empereur blanc de Armelle Carbonel »

  1. Avatar de Hedwige

    Très bon retour, clair et sans verbiage, avec une bonne analyse.

    J’aime

  2. […] L’empereur blanc d’Armelle Carbonel aux éditions Fayard / Mazarine […]

    J’aime

  3. […] Pour lire ma chronique, c’est par ICI. […]

    J’aime

  4. […] Maud, Vingt et une pages, Blog livres et séries, Flo & Books, Pause Polars, l’Œil noir, Le temps de la lecture, Lire et courir, Un livre toujours, Mes aventures […]

    J’aime

Laisser un commentaire