Résumé éditeur

Quand elle arrive dans la baie de San Francisco après a voir fui les Philippines, son pays natal, Hero refuse d’e voquer ce qui lui est arrivé. Au coeur de la Californie, c’est toute une communauté d’expatriés qui va l’accueillir : jeunes adultes, enfants, employés de restaurants, salons de beauté, qui se sentent ni tout à fait américains, ni tout à fait philippins. Parmi eux, Hero tombe amoureuse de Rosalyn, et son passe resurgit malgre elle…


Entre La Vie bre ve et merveilleuse d’Oscar Wao de Junot Diaz et les Chroniques de San Francisco d’Armistead Maupin, Nos coeurs si loin est un premier roman lumineux et profond sur l’amour sous toutes ses formes, sur les exactions d’un régime politique et le pouvoir salvateur des communautés – de sang ou de coeur.

Mon avis

Je remercie Babelio et les éditions La Croisée pour cette lecture.


J’ai été attirée par le résumé de ce livre. Mais pour arriver à bien s’imprégner de cette histoire, il faut s’accrocher. J’avoue qu’il m’a fallu bien 150 pages avant d’être vraiment dans l’histoire. On apprend à connaître le passé de Hero, une expatriée des Philippines vivant en Californie dans les années 80-90. Je ne connaissais pas du tout l’histoire des Philippines et le livre nous en apprend un peu plus. J’avoue qu’il m’a fallu chercher un peu plus sur Internet pour avoir les clés pour comprendre les enjeux de cette histoire. L’autrice explique dans les grandes lignes ce qui est arrivée à Hero sans plus expliquer le contexte du pays dans sa globalité. Je crois qu’il faut vraiment en passer par là afin de bien comprendre l’intrigue.


L’autrice prend son temps pour nous expliquer ce passé là mais aussi celui de Paz, sa tante par alliance, et Rosalyn expatriées comme elle. Roni, la nière de Hero, n’ayant pas connu ce passé, semble être en dehors de tout ça, mais elle a son histoire bien à elle, lourd à porter pour une si petite fille. Toutes ces femmes sont portées par l’autrice et cela rend une histoire émouvante, pleine d’amour, même si ce n’est pas flagrant dès le départ.


Il s’agit d’un roman assez exigeant où l’autrice fait beaucoup de saut du passé vers le présent régulièrement. Cela rend la lecture difficile au départ. Les dialogues ne sont pas non plus mis en avant. On ne les aperçoit qu’à la lecture. Ils sont dilués dans le texte. On s’y fait très vite mais cela peut être surprenant au départ.


Une fois refermé, le livre fait réfléchir. Il s’agit en réalité d’une découverte de tranches de vie de 3 femmes en réalité, Paz, Hero et Rosalyn. Chacune a son passé, elles n’en parlent pas, ne laisse rien deviner. Mais on sent ce passé lourd en elles, on le devine en tout cas. Cela fait d’elles des femmes fortes et en même temps, si prêtes à s’écrouler. Aucun mot ne peut expliquer ce qu’elles ont vécu et en réalité, elles ont beaucoup de points communs entre elles.


C’est un roman émouvant, prenant, assez exigeant comme je le disais parce que l’histoire n’est pas simple à comprendre au premier abord. L’autrice a fait en sorte de nous rappeler en permanence l’origine de ses personnages avec leur langue utilisée dans leur pays. On apprend à connaître toute cette communauté à travers cette langue, leur envie de s’en sortir, cet esprit de famille.


Belle découverte pour ce premier roman de l’autrice.

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