Résumé éditeur

La série La petite maison dans la prairie constitue les souvenirs authentiques de Laura, tels qu’elle les a racontés bien des années plus tard. Ces souvenirs décrivent la vie de pionnier de la famille Ingalls dans la Jeune Amérique de la période 1870-1890.
La famille Ingalls quitte le Wisconsin en vue de s’installer dans l’Ouest américain, là où les colons sont peu nombreux et le gibier foisonnant.

Le père, Charles, emmène avec lui sa femme Caroline et ses trois filles, Marie, Laura et Carrie, en chariot bâché. Après avoir traversé une rivière en crue, la famille s’installe sur une vaste plaine du Kansas, en plein milieu d’un territoire indien.
Charles bâtit une maison en bois, seul puis à l’aide de différents colons venus s’installer à proximité : M. Edwards et M. et Mme Scott.

Mon avis

Elles doivent être peu nombreuses les personnes qui ne connaissent pas la célèbre série, La Petite Maison Dans La Prairie, pour laquelle les aficionados ont ri au moins une fois et pleuré tant de fois. Une fois le générique passé, on savait directement si on pouvait se détendre et se préparer à rire ou si on devait préparer la boîte à mouchoir. La musique d’ambiance nous le révélait dès les premières minutes.

En ouvrant ce premier tome, on reconnaît l’ambiance de la série et on se remémore le pilote de la série. Laura Ingalls Wilder, autrice de ce roman, nous raconte le long voyage en chariot pour atteindre ce qui va devenir la petite prairie. Ils affrontent la vie sauvage avec des enfants en bas âge et Charles Ingalls semble porter cette famille à bout de bras, convaincu que leur nouvelle vie sera meilleure pour eux.

Tout comme le pilote de la série, le début de ce roman n’est pas forcément le passage le plus passionnant de l’histoire. Les descriptions des paysages, les difficultés que la famille rencontre pendant leur voyage sont un des moments le plus long à passer. Une fois installés, on peut enfin respirer et découvrir la nouvelle vie de la famille Ingalls. Laura prend une grande part dans cette aventure et pose énormément de question à son père. On retrouve la Laura intrépide de la série, la Marie sage, Caroline qui soutient son mari quelle que soit la situation, Carrie, encore toute jeune bébé et le fameux chien de Laura, Jack.

J’ai été surprise que Laura parle à la troisième personne puisqu’elle raconte sa propre histoire et qu’elle appelle malgré tout Charles et Caroline, Papa et Maman. Certains passages nous font comprendre (en tout cas, au lecteur adulte) qu’en réalité, sous couvert de l’emploi de la troisième personne, le narrateur est omniscient et prend le parti de décrire les réactions des adultes mais aussi des enfants, sans que les enfants ne comprennent toujours les réactions des adultes.

Les éditions Flammarion jeunesse présentent le roman comme étant destiné aux enfants entre 9 et 12 ans. Ce premier tome, comme tous les autres, a une couverture girly, très mignonne pour des petites filles. J’ai agréablement été surprise par la qualité de cette couverture et du papier. Malgré les heures de lecture que j’y ai consacrées, le livre paraît comme neuf à la fin. Le dos ne se casse pas et la couverture n’est pas abîmée. Ça peut paraître anodin comme constat mais les grands lecteurs reconnaîtront l’importance de cette remarque…

La présence des loups autour de la maison puis des Indiens, vont effrayer les parents comme les enfants et vont bientôt être la source de secrets. Le père va mettre Laura dans la confidence et va tout de suite prendre le parti de vouloir les voir. Sa curiosité va également lui faire demander incessamment de rencontrer les papooses, c’est-à-dire les enfants indiens. La famille Ingalls, en tant que colons, en a peur et ne souhaite pas les rencontrer, étant pour eux signe d’agression potentielle. Evidemment, tout cela est à remettre dans le contexte de l’époque, 1870-1890. Certains propos peuvent surprendre d’ailleurs. Je pense que c’est un bon moyen aux enfants de comprendre le contexte, même si ce n’est pas expliqué dans le livre. Je pense que l’explication des parents est nécessaire pour expliquer ces éléments de contexte.

La lecture de ce livre en complément de la série télévisée est intéressante pour comprendre combien ce que l’on connaît tous de la série est largement édulcorée. Le contexte historique de l’époque des faits (1870-1890) vécus par une petite fille de moins de 10 ans, raconté dans les années 1930 par elle des décennies plus tard sur la base de sa mémoire, peut nécessairement nous questionner sur la réalité de ses souvenirs. Par la suite, la série télévisée est diffusée dans les années 70-80 et il y a forcément une interprétation des scénaristes, qui donne à la série une vision plus saine de ce qu’il s’est réellement passé à la fin du XIXème siècle. Lire le livre après la série peut surprendre et m’a surprise. Certains propos rapportés sont marquants. Je ne suis pas du tout pour la mode du woke et je préfère largement qu’on ne « censure » pas les œuvres telles qu’elles ont été publiées à l’origine. Il faut juste le savoir avant de se lancer dans la lecture du livre. Comme il s’agit d’une réédition du livre, il est étonnant qu’une page ne soit pas consacrée à une rapide remise en contexte de l’époque et un appel à ce que les parents puissent expliquer certains propos tenus dans le roman.

Je remercie Babelio et la maison d’édition Flammarion jeunesse pour l’envoi de ce livre reçu dans le cadre de la masse critique jeunesse.

2 réponses à « La Petite Maison dans la prairie – tome 1 de Laura Ingalls Wilder »

  1. Avatar de lemondedesandee

    Hello, tu sais que je n’ai jamais vu la série? Je connais l’histoire, bien entendu. Du coup ce livre me plairait, pour en savoir un peu plus. Bisous

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  2. […] La chronique du livre du jour est disponible ICI. […]

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