Note : 3/5
Pages : 253
Édition : Pocket Jeunesse
Première publication en français : 1953
Ma critique :
J’ai vu par ci par là, qu’il fallait absolument lire ce livre parce que c’est un classique, que tout le monde en parle, etc. Alors, je me lance dans la lecture de ce livre et je me dis tout de suite que j’aurais dû le lire avant, par exemple quand j’étais adolescente ou tout au moins vers mes 20-25 ans. Le problème, c’est qu’en avançant dans la lecture, j’ai vite changé d’avis, il ne faut pas le faire lire à n’importe qui, n’importe quand. Au final, j’ai un avis mitigé sur cette lecture parce que d’un côté, je la trouvais très déprimante et en même temps, j’ai trouvé le personnage principal très accroché à la vie, très positif.
A priori, ce livre serait passé entre de mauvaises mains, dixit mon ami Wikipédia. L’assassin de John Lennon l’aurait eu pour livre de chevet. Et de là, une mauvaise réputation de ce livre a commencé. Il a d’ailleurs été banni voire censuré à une certaine période aux États-Unis parce qu’il montrait un mauvais exemple aux adolescents.
Pour parler un peu de l’intrigue, on se retrouve avec Holden Caulfield, un adolescent un peu perdu. Il vient d’être viré de son lycée où il est en pension et ce n’est a priori pas son premier échec. Il décide de rentrer à New York chez ses parents pour le leur annoncer. Mais, il traîne des pieds, il a peur de leurs réactions, alors l’auteur nous raconte les quelques jours avant l’annonce officielle. Il va rencontrer plusieurs de ses connaissances et ce sont à travers ces rencontres qu’on en apprend plus sur le personnage.
Le style d’écriture est celui de l’oral. Le personnage s’adresse à nous, en tout cas, c’est ce qu’on pense au début. Au départ, j’ai eu beaucoup de mal avec ça. C’est très provocateur, on a du mal à cerner Holden, parce qu’au final, il ne se dévoile pas tant que ça. Il digresse en permanence. Si bien qu’arrivée au milieu du livre, j’ai compris qu’il n’y aurait pas de grands rebondissements. Au final, il m’aura fallu près d’une semaine pour en arriver à bout. Et c’est avec un peu de tristesse que j’ai refermé ce livre car je me suis attaché à lui. Ce n’est qu’avec sa petite sœur qu’il est vraiment lui-même.
En bref, je ne garderai pas un souvenir intarissable de ce livre.
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