Note : 3/5
Pages : 172
Éditions : P.O.L.
Publication en France : 3 mai 1995
Ma critique :
Rien de tel que lire un livre sur une classe de neige au mois de décembre. C’est bien la saison !
Ici, la classe de neige va mal se passer pour Nicolas. Déjà, son père l’a amené directement au chalet, contrairement à ses petits camarades qui sont arrivés en autocar. Ensuite, son père est parti sans lui laisser ses affaires. Si bien que Nicolas se retrouve sans affaire de rechange.
Nicolas est angoissé en permanence. Mais il faut dire que ses parents n’y sont pas pour rien. Ils lui ont mis dans la tête des tas d’histoires que Nicolas a pris au pied de la lettre. Tout ce qui lui arrive est ressassé en permanence si bien qu’il se complait à ne pas avoir à suivre les autres mais à se tenir à l’écart. L’auteur arrive à nous faire comprendre ses peurs et en même temps, on a envie de pousser Nicolas à se détendre, à sourire un peu. Mais Nicolas s’imagine des tas d’histoires. Il lui arrive même à mentir aux autres pour pouvoir se donner un rôle dans le groupe d’enfants.
Nicolas est terriblement attachant. On a envie de rentrer dans l’histoire et de lui dire de mieux profiter de ses vacances, que ce sera un bon souvenir, qu’il s’en souviendra toute sa vie, qu’il risque de regretter de ne pas en avoir profité. Emmanuel Carrère a su bien retranscrire tout ça.
En bref, une bonne lecture, sans véritable enjeu ni intrigue, qui m’a permis de découvrir un peu Emmanuel Carrère.
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