Résumé éditeur

Quand un homme suit une femme, elle est plutôt flattée, dans un premier temps. Ensuite vient le moment de la décision. Et quand elle refuse, chacun sait que mieux vaut ne pas insister.
L’homme qui suivait Selma Anson ignorait ce principe élémentaire d’éducation. Pis encore: lorsque Selma menaça de le gifler s’il persistait dans son odieux manège, il osa répondre que dans ce cas il aurait l’honneur de lui réclamer des dommages-intérêts !
Perry Mason, consulté sur ce délicat point de droit se demanda bientôt si la vertu de sa cliente faisait le seul objet de l’obstination de son suiveur…

Mon avis

J’ai acheté sur Ebay une collection des éditions Famot et je lis donc des vieux polars.

Alors, les wokistes peuvent être clairement en PLS en lisant ce livre. Les romans qui sont publiés de nos jours sont tous plus ou moins lissés pour ne pas choquer. Metoo est entre autres passé par là. Trigger warnings donc, comme disent les booktubeurs : le patriarcat/misogynie dans toute sa splendeur est bien présente dans ce roman publié en 1968. Au bout de quelques lignes, j’étais bien dans le bain. J’ai fait une petite pause, respirer bien fort, et suis repartie dans ma lecture que j’ai trouvée au final plutôt sympatoche.

Alors, pour les personnes qui ont connu le XXème siècle comme moi, l’avocat Perry Mason vous dira certainement quelque chose. Personnellement, je ne regardais pas, j’étais trop petite ou en tout cas pas intéressée : à cette époque-là, je trouve qu’il y avait trop de séries policières.

Bref, on retrouve donc Perry Mason qui est au départ sollicité par une femme qui s’est aperçu qu’elle était suivie dans la rue depuis quelques temps et que cela l’insupportait. Cette même femme sollicite notre avocat de choc pour savoir s’il ne lui serait pas répréhensible de lui coller une gifle (au suiveur hein, pas à Perry Mason).

Perry Mason, mort de rire, va mener l’enquête pour savoir ce qu’il en est réellement. Et pour tout dire, cette femme ne lui dit clairement pas tout ce qu’elle a sur le cœur.

Je découvre en lisant ce roman, qu’il y a toute une série sur cet avocat. Au-delà de l’écriture qui peut sembler vieillotte (et que personnellement j’affectionne tout particulièrement), j’ai trouvé le format de l’enquête bien menée : d’une part, l’enquête en elle-même et puis on finit avec le procès en lui-même. Perry Mason a les arguments chocs pour aider sa cliente et c’est assez intéressant de suivre sa maîtrise, pour renverser les a priori de prime abord.

En bref, ce fut une bonne lecture, rapide et reposante. Si je trouve d’autres romans de cet auteur, je les lirai sûrement mais je ne courrai pas derrière non plus.

Éditions : Famot

Nombre de pages : 240

Date de publication : 01/01/1968


2 réponses à « Le cupidon cupide de Erle Stanley Gardner »

  1. Avatar de Pat0212

    J’en ai lu un de cet auteur il y a quelques années et j’avais trouvé très mal vieilli. Bonne journée

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  2. Avatar de lemondedesandee

    Coucou, je ne connais pas cet auteur, merci pour ton avis!

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