Ce pavé de près de mille pages m’attendait depuis l’année dernière. Des frissons, un chef d’oeuvre : telles sont les promesses du roman sur la couverture du roman. Je me mets dans l’ambiance d’Halloween et je me plonge dans ce livre. Les promesses sont-elles à la hauteur de mes attentes ?

Pour le chef d’oeuvre, je n’irais pas jusqu’à là. En revanche, J’ai clairement été immergée dans cette ville de Mill Grove, en Pennsylvanie, comme dans un huis clos. Car tout ce qui va se passer dans ce roman, ne se passe que dans cette ville et c’est bien l’intérêt principal de ce roman. Puisque cette ville a un passé lourd : la disparition d’un enfant il y a 50 ans. Jamais cet enfant n’a été retrouvé et le mystère hante encore la ville et s’en trouve meurtrie. L’histoire se répète car Christopher, 7 ans, récemment installé avec sa mère dans cette ville va avoir un comportement très étrange après avoir disparu quelques jours dans la forêt de Mill Grove. Tout l’entourage proche de Christopher va pâtir du retour de Christopher et le lecteur doit jongler avec une dizaine de personnages que l’on découvre au fur et à mesure. Beaucoup disent que le style de roman se rapproche de ceux de Stephen King ; mais pour moi, dans les romans du maître King, je me retrouve souvent perdu avec tous les nombreux personnages (et j’ai d’ailleurs énormément de mal avec les digressions de King). Ici, dans ce roman, on suit facilement qui est qui, et pas de digression, on va droit au but.

Pour la deuxième promesse, les frissons, mon avis est largement plus lapidaire puisque j’ai très rarement des frissons avec des romans. Il y a un retournement de situation vers les 300 dernières pages qui auraient pu me surprendre et me donner des frissons, mais en réalité, j’avais deviné ce « rebondissement » bien avant que j’en arrive à ce point.

J’ai apprécié la lecture de ce roman mais lorsque le mystère était entier. Une fois qu’on arrive au stade du monde imaginaire, j’ai eu beaucoup de mal à ne pas décrocher. Clairement, les 200 dernières pages sont de trop. L’auteur a voulu en faire trop et les scènes sont répétitives. de base, je n’aime pas les romans d’ « action » mais j’arrive tout de même à apprécier des scènes de ce genre lorsqu’elle ne traîne pas trop. Là, on est clairement dans un suspense de fin de roman, qui s’étire, si bien que je me suis complètement détachée de ce qu’il pouvait se passer par la suite. J’ai survolé quelques chapitres à la fin. Je l’ai terminé il y a quelques heures, et je suis incapable de me rappeler de la fin. Signe qu’en réalité, je me contrefous clairement de ce que les personnages sont devenus.

En bref, ça aurait pu être une bonne lecture si l’auteur n’avait pas poussé la résolution du mystère entourant cette ville. le roman est captivant durant les 500 premières pages mais il faut s’accrocher par la suite. J’en garderais tout de même un bon souvenir, parce que ces enfants qu’on suit sont très attachants et surtout parce que j’ai consacré presque 3 semaines à le lire, après une bonne panne de lecture.

Résumé éditeur

Une mère et son fils en cavale trouvent refuge dans la petite communauté de Mill Grove, en Pennsylvanie.
Mais dans ce havre de paix, le petit garçon disparaît.
Quand il émerge de la forêt six jours plus tard, il a l’air indemne.
Lui seul sait que quelque chose a changé.
La voix du bois est dans sa tête et lui dicte une mission.
S’il ne lui obéit pas, sa mère et tous les habitants de Mill Grove risquent son courroux…
Entre suspense effroyable et richesse émotionnelle, Stephen Chbosky renouvelle la littérature de l’horreur. À lire les lumières allumées.

Éditions : Le Livre de Poche

Nombre de pages : 980

Date de publication : 2021 dans cette édition


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