Pas d’Hercule Poirot ou de Miss Marple dans ce roman : Agatha Christie nous amène en Egypte près de Thèbes, 2 000 ans avant Jésus-Christ.

Agatha Christie était mariée à un archéologue qui avait l’habitude d’amener sa femme lors de ses déplacements pour des recherches. L’Egypte a inspiré notre romancière britannique préférée pour écrire ce roman (je suppose que le roman « Mort sur le Nil » en est inspiré également).

Les livres historiques n’étant pas le style de roman que je préfère, c’est avec une certaine appréhension que j’ai démarré ma lecture et que je l’ai terminé très très vite. Ce roman est très prenant dès les premières pages. J’ai quand même pris quelques notes sur les noms des personnages pour me rappeler qui est qui dans la famille mais en dehors de ça, j’ai beaucoup apprécié cette lecture.

Une fois dedans, on oublie assez vite que l’intrigue se déroule 2000 ans avant JC. On est dans un huis clos comme je les aime avec cette autrice. On sait nécessairement que le meurtre (qui survient assez tard dans le roman) a été perpétré par l’un des membres de la famille ou de l’entourage proche.

Comme d’habitude, j’ai soupçonné tout le monde et la fin m’a surprise quand même. Un léger bémol en réalité sur le fait que cette fin m’a laissé un peu sur la faim (hihi) : j’avoue que je n’ai pas compris la toute dernière scène. Doit-on lire entre les lignes ou est-ce juste une dernière scène pour un happy end ? Je sais qu’avec cette autrice, le coupable est toujours bien identifié. Mais ici, cette dernière scène me fait me poser des questions sur un éventuel retournement de situation. Un peu frustrée par cette fin. En parcourant la page Wikipédia du roman, il s’avère qu’Agatha Christie a changé la fin de son roman sur les conseils d’un de ses amis archéologues, fin qui ne convenait pas à l’autrice au départ. Je ne sais qu’en penser.

En bref, comme d’habitude, j’ai passé un très bon moment de lecture, avec un grand plus pour le côté original de l’intrigue et la période à laquelle elle se déroule.

Résumé éditeur

Sur les bords du Nil, en Égypte, près de Thèbes, 2 000 ans avant Jésus-Christ.
Prêtre de la maison des morts, Imhotep doit veiller à l’entretien du tombeau d’un riche notable. En échange, il a reçu de nombreuses terres et des troupeaux. Ce propriétaire avisé n’a pas confiance dans l’esprit d’initiative de sa progéniture à qui il impose ses décisions.
Devenue veuve, sa fille Renisenb revient vivre au domaine familial, et perçoit vite les tensions générées par cette dictature patriarcale. Les choses s’aggravent lorsque Imhotep rentre de Memphis accompagné de Nofret, une beauté de 18 ans présentée comme sa concubine.
Le ton monte entre le père et ses fils à qui il reproche de n’avoir pas respecté ses consignes. Lorsqu’il repart régler quelques affaires, Nofret préfère rester seule au sein d’une famille hostile. Elle est jeune, belle et sait fort bien s’y prendre pour devenir riche. Pourtant, cet esprit machiavélique ignore que son attitude va déclencher une série de meurtres.
Ce huis clos familial et les rivalités qui en découlent constitue l’unique roman historique d’Agatha Christie

Éditions : Editions Librairie des Champs-Elysées (Le club des masques)

Nombre de pages : 224

Date de publication : 1987 pour cette édition


Une réponse à « La mort n’est pas une fin d’Agatha Christie »

  1. Avatar de lemondedesandee

    Agatha Christie est une de mes autrices préférées! Bisous

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