Note : 4/5
Editions de Fallois
Nombre de pages : 242
4ème de couverture :
L’année de cinquième : la découverte de la « vocation » poétique ; Lagneau, le cancre héroïque, et encore et toujours Lili, qui en compagnie de Marcel, soutient Joseph lors d’une partie de boules d’anthologie…
Annoncé comme « à paraître » dès la sortie du Temps des secrets, Le Temps des amours, (1977) sera différé par un Pagnol pis par d’autres projets et qui, peut-être retardait le moment de quitter les héros de son enfance. Personne n’y croyait plus lorsque, trois ans après la mort de l’écrivain, ses proches trouvèrent dans ses dossiers un certain nombre de chapitres achevés qui, mis bout à bout, constituaient ce Temps des amours si longtemps attendu. Plus hétéroclite que les trois premiers, ce quatrième volume contient pourtant certaines des plus belles pages de Pagnol, notamment une histoire de la peste à Marseille, à laquelle l’écrivain tenait particulièrement.
Mon avis :
Ce n’est pas le meilleur tome mais on retrouve l’humour que nous avons eu le plaisir de lire dans les 3 premiers. La scène de la partie de boules est drôle en partie pour la « Fanny » dont je ne connaissais pas le principe. Ça marque les esprits.
Ce livre n’a jamais été achevé. Nous avons donc des chapitres bien distincts qui n’ont pas forcément été retravaillés par l’auteur et le chapitre qui devait parler des amours de Pagnol n’a jamais été retrouvé. L’a-t-il jamais écrit ?
Le titre n’est pas très adapté puisque de l’amour, Pagnol n’en parle que pour Lagneau dans un seul chapitre (où Marcel utilise ses talents de poète pour aider son ami). Au moment de l’écriture de ce 4ème tome, l’auteur avait voulu faire un mix des histoires entre le Temps des secrets et le Temps des amours. Le Temps des secrets étant déjà publié, Pagnol n’a pas pu redécoupé le livre comme il le souhaitait. L’épisode d’Isabelle des Temps des secrets y est finalement resté …
Seul bémol de ce livre, l’histoire de la peste est longue. Je trouve qu’elle cassait un peu le rythme des autres chapitres. A priori, l’auteur aimait raconter à ses proches cette histoire. Pour moi, elle n’avait pas réellement sa place dans ce livre.
C’est avec une sorte de nostalgie qu’on se retrouve à la fin du livre, comme si on quittait quelqu’un qu’on avait bien connu, quelqu’un qui se confiait à nous …
Ce livre m’a donné envie de lire :
Marius et Fanny
Lien vers mes critiques des autres tomes :
Tome 2 : Le château de ma mère : https://letempsdelalecture.wordpress.com/2014/08/23/souvenirs-denfance-tome-2-le-chateau-de-ma-mere-marcel-pagnol/
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