Lu dans le cadre du challenge ABC pour la lettre G comme Grangé (Babelio)
Mathieu et Luc sont des amis d’enfance qui ont fait des études théologiques, ont le même boulot, celui de flic et se connaissent depuis toujours. Pourtant, après quelques mois de silence, quand Mathieu apprend que Luc a tenté de se suicider, il ne comprend pas. Luc est entre la vie et la mort. Pour comprendre ce qui lui est arrivé, Mathieu va reprendre les enquêtes que Luc avaient en cours pour trouver l’explication du geste de son ami. C’est alors qu’il va aller de surprise en surprise.
Un pavé pour ça. Rien n’est de trop mais les descriptions sont longues, le personnage de Mathieu est un peu longuet. J’ai moi-même fait mes déductions avant que Mathieu ne comprennent 50 pages plus tard. L’auteur s’est extrêmement documenté sur tout l’aspect religieux et on voit très bien que le livre est travaillé. Seulement, l’intrigue est longue avant d’être réellement lancée. Je n’ai pas été vraiment intéressée avant les 200 premières pages.
Comme dans tous les genres de roman sur fond de fantastique, il faut bien un personnage avec qui on est lié, avec qui on garde les pieds sur terre. Mathieu est très, très naïf. Il a de la colle sus les chaussures, il ne décroche plus de ses croyances cartésiennes. A un moment donné, quand tout le monde lui dit la même chose, on a envie que le personnage y croie un minimum, histoire de nous faire peur et de nous faire entrer dans l’histoire.
Bref, j’avais adoré, la ligne noire, là, j’ai moins été captée. J’ai quand même été jusqu’au bout histoire de voir si l’intrigue pouvait me prendre par surprise. Râté.
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