Note : 5/5

Pages : 343

Édition : Folio

Première publication : 1868

4ème de couverture :

Le premier roman d’un célèbre écrivain qui cache à peine une autobiographie à la fois tendre et violente. L’histoire est celle d’un petit provincial pauvre et fragile dont on va suivre le parcours semé d’embûches, d’une enfance difficile à une maturité douloureuse. Cette sorte d’Education sentimentale avant l’heure s’adresse tout particulièrement aux adolescents à l’âme romantique et joue sur une identification très forte du lecteur à ce Petit Chose souvent si démuni devant la terrible école de la vie. Le style, de facture classique, fait de cette œuvre un des romans les plus représentatifs de la littérature du 19e siècle et a valu à son auteur le surnom de « Dickens français ».

Ma critique :

Dans ce roman autobiographique, Alphonse Daudet, alias Daniel Eyssette, alias Petit Chose, se morfond sur sa jeunesse et ses débuts à Paris.

Au départ, le Petit Chose paraît sous forme de feuilletons dans la presse et est publié par la suite par son éditeur. Le roman est plusieurs fois retravaillé, entre autre, par l’auteur lui-même et s’arrange avec l’histoire pour la transformer en drame. Si bien que les derniers chapitres, aidée par les notes de page, je n’ai plus crû à la bonne foi de l’auteur. Cela en devient risible. Il fait des rêves prémonitoires qui n’en sont pas ; plongée dans l’intrigue, je me disais que décidément, il n’avait pas de chance dans la vie, quand les bas de pages m’apprennent qu’en fait, ce qu’il dit est complètement faux.

Il n’en reste pas moins que j’ai beaucoup apprécié ce livre. Je l’ai lu en à peine 2 jours et cela vaut le coup. Même si l’histoire est arrangée, on apprend beaucoup de la personnalité du célèbre écrivain. J’adore ce genre de livre auto biographique.

Entre autre, l’auteur nous raconte son passage en tant que « pion » au collège de Alès. Il en fait tout un plat. Dans l’édition de mon livre, il y a des documents à la fin qui aident à comprendre un peu mieux les choses et en avoir une version moins dramatisée : il y a le témoignage du principal du collège d’Alès quand le Petit Chose y travaillait. Et il y a aussi un mini-pamphlet écrit par Alphonse Daudet lui-même paru dans le Figaro du 24 novembre 1859 : il évoque l’humiliation du métier et la pauvreté dans laquelle il était alors. Le texte était rédigé lorsqu’il exercé le métier au collège. Un anonyme ose répliquer en vantant le métier en publiant un droit de réponse le 1er décembre 1859 et l’auteur lui répond de manière très hautaine et sèche dans le même journal. Cela explique beaucoup de chose sur le caractère de l’auteur.

Une réponse à « Le Petit Chose de Alphonse Daudet »

  1. […] Le Petit Chose de Alphonse Daudet : […]

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