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Note : 3/5

Pages : 420

Édition : Le livre de poche

Première publication : 1774

4ème de couverture :

Manifeste exalté de l’impétueuse jeunesse, Les Souffrances du jeune Werther est le roman qui donna ses lettres de noblesse à Goethe. Le succès de cette œuvre parue en 1774 fut étonnant pour l’époque et le personnage de Werther devint le symbole d’une génération entière.
Quête d’absolu, transcendance de l’amour, lyrisme de la douleur… il s’agit bien là d’un des plus célèbres textes fondateurs du Romantisme. Werther, perché sur le pic solitaire de la passion qu’il éprouve pour Charlotte, est en proie au vertige. L’objet de son désir n’est autre que la fiancée de son meilleur ami, mais la pureté de son âme ne saurait tolérer l’idée même d’une trahison.
Goethe ne se contente pas de mettre en scène un terrible dilemme, il livre une analyse extrêmement fine des tourments intérieurs de son personnage qui finira par se donner la mort. Mais le suicide de Werther n’est pas seulement la réaction suprême à un amour impossible, il résulte également d’un terrible constat d’échec : l’humain ne peut atteindre l’absolu, la souffrance est une fatalité à laquelle aucun être sensible ne peut se soustraire. Une œuvre qui met en lumière la cruauté de l’existence, qui inflige à l’innocence son macabre cortège de désillusions.

Ma critique :

Werther tombe éperdument amoureux de Charlotte le tout premier jour de sa rencontre avec elle et pourtant, il la sait promise à quelqu’un d’autre. Au lieu de s’en détacher pour éviter de souffrir, il ne peut s’empêcher de continuer à la voir pratiquement tous les jours. Si bien qu’il sombre dans une profonde mélancolie : il songe de plus en plus au suicide.

Je ne m’attendais pas à ça. Il faut dire que sur Babelio, ce livre est classé parmi les livres dans lesquels une histoire d’amour se déroule. Effectivement, Werther décrit bien son amour envers Charlotte et c’est très émouvant.

Le style d’écriture m’a beaucoup plu même si il y a de nombreux passages pendant lesquels j’étais perdue : les allusions à Homère ou aux scènes bibliques étaient compliquées pour moi. La traduction des chants d’Ossian, j’avoue avoir passé ces pages très vite, à tort sûrement. Mais, je pense que ce livre peut être un bon moyen de s’initier à la philosophie.

Ce qui me dérange un peu plus, c’est que arrivée à la moitié du livre, je me suis rendu compte qu’il faisait en fait l’apologie du suicide. A priori, des personnes se sont d’ailleurs suicidées après la lecture de ce livre. Goethe s’en est apparemment défendu. Seulement, maintenant on parle de l’ « effet Werther » ; les sociologues utilisent cette expression pour expliquer les vagues de suicide liés à la « légitimité » que donnent les médias à cet acte.

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