Note : 5/5
Pages : 336
Édition : JCLattès
Publication : 2014
Ma critique :
Il y a deux choses qui prouvent que j’ai apprécié ce livre : l’un, c’est que j’ai eu besoin de mes deux mains pour tourner les pages à la va-vite, et l’autre, c’est que j’ai eu des réactions sonores lorsque j’ai découverts certains passages à rebondissements (cela m’est arrivé deux fois, un « non !! » et un « c’est pas vrai ! »). Mais pour ne pas spoiler, je ne dirai pas à quel passage cela m’est arrivé.
Pour résumer l’histoire, Milo, un petit garçon de 12 ans a un accident de vélo très grave et est hospitalisé par la suite. De là, s’en suit une réflexion de la part de son entourage sur la responsabilité de chacun.
Tour à tour les personnages principaux prennent la parole chapitre par chapitre. L’évolution de leurs sentiments est marquée par les parties du roman, à savoir, le temps de la colère, le temps de la haine, le temps de la vengeance, le temps de l’amertume et le temps du pardon. A qui la faute donc ? Celle de Marguerite, la tante de Milo, de lui avoir proposé de faire une course chronométrée ? Ou bien de Céleste, sa mère, puisqu’il s’agit de sa mère, c’est sûrement de sa faute ? Ou bien de Lino, son père qui a insisté pour que Marguerite s’occupe de lui pour lui faire réviser l’histoire alors que c’est la période des vacances ? Ou enfin de Jeanne, sa grand-mère, qui a voulu écarter Marguerite du rendez-vous tenu secret cet après-midi-là ?
Cet accident fait ressurgir les vieilles rancœurs. Avant cet accident, la famille ne tenait que par les efforts permanents de Céleste qui était le pilier. Elle va finir par devoir supporter tout ce que va déclencher l’accident et cela va bouleverser les apparences : certains secrets lourds à porter vont devoir être dévoilés.
Une bonne lecture donc, même si certains passages sont parfois lourds à lire, certains sont très déprimants. En tout cas, l’écriture de l’auteur a ceci de magique, que dès les premières lignes, on se voit emporter et que la lecture en devient addictive.
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