Note : 4/5

Nombre de pages : 448

Date de publication en France : 2 mai 2018

Éditions : Stock

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Résumé :

Ingrid a 20 ans et des projets plein la tête quand elle rencontre Gil Coleman, professeur de littérature à l’université. Faisant fi de son âge et de sa réputation de don Juan, elle l’épouse et s’installe dans sa maison en bord de mer.
Quinze ans et deux enfants plus tard, Ingrid doit faire face aux absences répétées de Gil, devenu écrivain à succès. Un soir, elle décide d’écrire ce qu’elle n’arrive plus à lui dire, puis cache sa lettre dans un livre.
Ainsi commence une correspondance à sens unique où elle dévoile la vérité sur leur mariage, jusqu’à cette dernière lettre rédigée quelques heures à peine avant qu’elle ne disparaisse sans laisser de trace.

Ma chronique :

Je tiens dans un premier temps à remercier les éditions Stock et Netgalley pour cette lecture.

J’adore ce genre de livre, où on a une histoire, somme toute classique d’un couple qui ne se regarde plus, qui ne s’aime plus comme auparavant. Les apparences font qu’on a l’impression de comprendre leur relation mais c’est souvent plus compliqué que cela en a l’air.

Ingrid, cette femme délaissée, se met à écrire des lettres destinées à son mari. Elle les cache ensuite dans des livres de la collection de son mari, Gil, et souvent, le titre des livres où elle cache ses lettres ont un rapport avec ce qu’elle raconte. La traductrice nous prévient d’ailleurs en amont que certains de ces livres n’existent pas et sortent tout droit de l’imagination de l’auteure. Ingrid raconte sa rencontre avec Gil, puis son emménagement chez lui, les invités qui venaient chez eux mais qu’elle ne connaissait pas, son renoncement à vivre sa vie de femme émancipée et épanouie avec son amie Louise, et les enfants qu’elle a eu … et qu’elle n’a pas eu.

En parallèle de ces lettres, on suit Flora et Nan, les deux filles du couple qui veillent leur père, malade dans la maison familial, celle où Ingrid et Gil se sont aimés. Depuis bien longtemps, Ingrid a disparu. Est-elle morte ? Est-elle partie volontairement, abandonnant ces filles ? Personne ne le sait. Le deuil n’est pas possible. et c’est pleins de questions et de doutes que l’on retrouve cette famille dans la même maison. Partout, une collection de livres envahit les murs. Pas un endroit où il n’y ait une pile de livre. Ils font partie prenante de l’intrigue. Cet endroit rempli de livre me fait terriblement envie d’ailleurs. Je rêve d’habiter dans une maison remplie de livres. Mais je m’éloigne du sujet. Flora et Nan, donc, accompagne leur père dans ses derniers jours. Flora revenant dans cette maison de son enfance, commence à se poser des questions sur son enfance. Nan, l’aînée des 2 filles semblent prendre à bras le corps la situation et en même temps semblent craquer. Les souvenirs émergent et des non-dits reviennent sur la table. Flora comprend ce qu’elle n’avait pas compris lorsqu’elle habitait dans cette maison, ce qu’elle n’avait pas vu.

L’ambiance du livre est bien sombre et le démarrage était un peu lent. Mais au fil des pages, je me suis habituée à cette ambiance et c’est au fil des pages qu’on comprend l’histoire de cette famille. Un ou deux rebondissements m’ont surprises et c’est avec regret que j’ai quitté cette famille à la fin de ce livre. Les lettres d’Ingrid nous éclaire peu à peu et nous fait voir le père d’une toute autre façon. Les filles aussi d’ailleurs.

Finalement, ce livre est avant tout psychologique. Les traumatismes qu’a vécu cette femme sont juste insupportables. L’auteure nous fait comprendre petit à petit que l’histoire d’amour d’Ingrid a commencé dans les années 70-80, période à laquelle la femme n’avait pas la même place dans la société qu’actuellement. On le comprend à travers ses accouchements notamment.

Je rajouterai pour finir que je ne m’attendais pas à cette fin. Je m’attendais à avoir plus de réponses à mes questions.

En bref : une belle lecture et une belle découverte que ce livre. Pas mal de retour recommande cette lecture pour cet été. Je ne pense pas que ce soit vraiment une occasion pour le lire car il est assez noir. Je le recommande en revanche pour toute autre occasion.

Challenge NetGalley

 

7 réponses à « Un mariage anglais de Claire Fuller »

  1. Avatar de 4bookine

    Merci pour cet avis qui me donne envie de lire ce roman.

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  2. Avatar de entournantlespages

    J’ai de plus en plus hâte de commencer cette lecture. J’ai très envie de découvrir la vie de cette femme et les conditions de son couple.

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  6. […] Pour lire ma critique sur ce livre, c’est par ICI. […]

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