Éditions : Les Presses de la cité

Date de publication : 7 juin 2018

Nombre de pages : 240

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Résumé :

On l’appelle le Cauchemar. C’est un lac à l’eau noire et stagnante, quelque part en Suède, dont la légende raconte qu’il est maudit. Au milieu du Cauchemar, il y a un îlot. Sur cet îlot, Alex et la petite Smilla vont faire une promenade, tandis que Greta les attend dans la barque amarrée au rivage, puis s’endort. À son réveil, la nuit tombe et seuls retentissent au loin les cris lugubres des oiseaux aquatiques. L’homme et la fillette ont disparu. De retour dans le cottage que la petite famille occupe au village, Greta fouille chaque pièce et tente en vain de joindre Alex. En proie à la panique, elle décide de se rendre au commissariat. Seulement, sur place, un policier lui annonce qu’elle n’est pas mariée et n’a jamais eu d’enfants. Qui sont Alex et Smilla ?

Plébiscité par la critique et le public à sa parution en Suède, le thriller de Caroline Eriksson fait mugir les forêts du Nord et étourdit le lecteur à grand renfort de twists et de montée d’adrénaline. Mais c’est surtout la finesse de la construction psychologique et la réflexion documentée sur les traumas de l’enfance qui font de L’Île des absents un incontournable du genre.

Ma critique :

Je tiens dans premier temps à remercier les éditions Les Presses de la cité et Netgalley pour cette lecture.

Que s’est-il passé sur cette île ? Pourquoi Alex et Smilla ne reviennent pas ? Greta est-elle folle ? Autant de questions que se pose le lecteur tout au long de ces 240 pages. C’est Greta qui nous raconte l’histoire et elle-même ne comprend pas ce qui s’est passé. Elle a l’air perdue et ne sait pas vraiment ce qu’elle fait elle-même. Elle perd la mémoire, s’interroge sur ce qu’elle a fait quelques temps auparavant. Elle nous raconte son passé par bribes. Et petit à petit, le lecteur en sait plus sur son passé … mais aussi son présent.

Au départ, j’avais beaucoup de mal à comprendre pourquoi elle n’appelait pas tout de suite Alex par téléphone ou pourquoi elle n’allait pas tout de suite au commissariat. Cette partie-là m’a fait tout de suite entrer dans le bain dans le sens où on se pose beaucoup de questions sur la santé mentale de Greta.

J’ai essayé à plusieurs reprises de rattacher son histoire passée avec l’histoire principale mais l’auteure nous fait croire des choses qui se révèlent finalement fausses. Elle nous embarque dans ce thriller psychologique où rien ne semble avoir de sens. On est dans une sorte d’épais brouillard pendant les 3/4 du livre… pour notre plus grand plaisir !

Lorsque Greta rencontre quelqu’un, le lecteur se dit qu’on va enfin comprendre car ce n’est finalement qu’au travers des dialogues qu’on avance. Greta enfouit ses pensées, est dans le déni et semble refouler son histoire. Les personnages qui l’entourent nous éclairent davantage sur elle. Mais Greta semble éviter les gens et se retrouvent souvent seules.

C’est le genre de livres où quand on le referme, on se pose encore des questions et on refait l’histoire pour voir où on s’est fait avoir. C’est une réussite pour ma part même si j’aurais préféré une autre fin un peu moins rapide. Il y a un personnage féminin habitant l’île dans l’histoire dont nous ne savons pas grand chose.

J’ajouterai un dernier bémol sur la 4ème de couverture. Elle ne reflète pas totalement l’histoire et c’est bien dommage d’ailleurs.

En bref : un bon thriller psychologique, un passé enfoui, des twists à gogo, … une bonne lecture pour cet été !

Ma note :

4/5

Mon avancée dans mon challenge été 2018 :

Challenge_ete2018-500x347 Challenge de l'été - Édition 2018

8/40 livre lus

Une réponse à « L’île des absents de Caroline Eriksson »

  1. […] L’île des absents de Caroline Eriksson […]

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