Ce roman avait tout pour me plaire : trahison, romance, roman historique, rebondissements, … Alors, on est en plein dedans mais ça ne l’a pas fait pour moi.

Le roman est truffé de référence historique de la seconde guerre mondiale dans la zone libre. Ce sont des évènements très localisés, dans le sud-ouest près de Toulouse. J’en ai appris beaucoup. Je suis effarée (et peut être très naïve encore à ce sujet) que de tels évènements aient eu lieu en France : les camps, les « hôpitaux » militaires, le centre d’assignation à résidence de Lacaune,… J’ai beaucoup appris et ça m’a donné envie d’en savoir plus à ce sujet. C’est d’ailleurs ce que j’apprécie dans les romans « régionaux » où on apprend pas mal de choses hors du commun. C’est le gros plus de ce roman. L’autrice n’a pas lésiné en détail et basé son histoire sur la grande Histoire.

L’intrigue devient intéressante au bout de 100 pages environ, le temps d’installer les personnages dans l’intrigue. J’ai trouvé cette intrigue intéressante. Au départ, j’avais un peu peur que la suite de l’histoire tourne d’une façon qui me semblait évidente, puis finalement, l’autrice m’a surprise sur la suite. Cette histoire m’a prise par la main et comme une série, j’ai très vite eu envie de savoir comment tout cela allait se terminer.

Mais, j’ai trouvé que bien des personnages n’étaient pas assez approfondis voire à la limite du caricaturale. Il n’y pas vraiment de nuance : d’un côté les gentils et d’un autre les méchants. Bien sûr, la période ne se prêtait pas à faire preuve de solidarité. C’est la raison pour laquelle on fait toujours honneur aux justes, encore aujourd’hui d’ailleurs. L’intrigue aurait pu être développée avec plus d’épaisseur dans les personnages. Le père de Paul est d’ailleurs le seul à hésiter sur ce qu’il se passe réellement dans sa famille, et plus particulièrement pour ses 2 fils.

J’ai eu beaucoup de mal à être prise dans l’histoire et même si la lecture était rythmée.

En bref, cette histoire aurait pu me plaire mais ce manque de profondeur des personnages m’a perdu.

Résumé éditeur

« Nous avions à peine vingt ans, et nous rêvions juste de liberté. »
Ce rêve, la bande d’Hugo va l’exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l’indépendance et l’amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paye cher.
« Nous rêvions juste de liberté » réussit le tour de force d’être à la fois un roman initiatique, une fable sur l’amitié en même temps que le récit d’une aventure. Avec ce livre d’un nouveau genre, Henri Lœvenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road movie fraternel et exalté.
4e de couverture :
Nous rêvions juste de liberté
Providence, hors du temps et de l’espace.
A peine sorti de l’enfance, à l’heure des premiers émois et des premières désillusions, Hugo, dit Bohem, rencontre une bande avec laquelle il se lie de manière indéfectible. Plus qu’amis, ils seront frères et ensemble, ils vont former un clan avec un maître-mot : être libres.
Mus par ce besoin irrépressible, ces rêveurs intrépides vont entreprendre une traversée du pays dans une quête initiatique semée d’épreuves, d’excès et de bonheurs. Guidant leur devoir d’insoumission, trois valeurs tutélaires : loyauté, honneur et respect. Les idéaux résisteront-ils réalité ?

Éditions : Cairn

Nombre de pages : 460 pages

Date de publication : 2 décembre 2023


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