Note : 5/5
Pages : 297
Édition : Folioplus classiques
Première publication en France : 1895
Ma critique :
Je me rends compte de plus en plus souvent qu’une pièce de théâtre portant sur le roman que je viens de finir se joue quelques semaines voire quelques mois plus tard à Paris. C’est encore le cas ici avec le portrait de Dorian Gray de Oscar Wilde. Pure coïncidence puisque je ne connais personne dans le monde du spectacle. Mais c’est assez rigolo.
Petit résumé de l’œuvre pour commencer : Dorian Gray, beau jeune homme, peu sûr de lui, se fait faire le portrait par Basil Hallward. Il est devenu son ami et un jour, il rencontre Lord Henry Wotton, lors d’une séance de pose. Ce dernier va changer la vie de Dorian Gray : il est beau parleur, a toujours un principe philosophique à chaque argument qui lui est opposé et est très provocateur. Il a un goût délibéré du paradoxe, dira Dorian Gray lorsqu’il aura fini par comprendre qui il était réellement. Si bien qu’il met en doute les certitudes de Gray : la jeunesse n’est pas éternelle, il deviendra lui aussi âgé, ses traits seront tirés et il perdra sa grâce, comme tout le monde. Alors, Dorian Gray conjure le sort en vendant son âme : il prie pour qu’il ne vieillisse jamais et que le portrait prenne toutes les formes de la vieillesse à sa place. Mais, il était loin de se douter que son vœu allait s’exaucer.
C’est un roman fantastique. J’étais loin de m’attendre à cela mais en vérité, avant de le commencer, je ne connaissais pas l’histoire. J’ai adoré ce côté-là, même si je préfère les histoires terre à terre. Ce qui m’a en revanche bloquée, ce sont les longues discussions entre Dorian Gray et Lord Henry Wotton : les concepts philosophiques, hédonistes ne m’ont pas été facile d’accès. J’ai d’ailleurs relu la première partie du livre pour comprendre en quoi Lord Henry Wotton a eu de l’emprise sur lui.
Il y a également de longs chapitres qui ont beaucoup ralenti le rythme : a priori, l’auteur a dû prolonger son livre pour la publication. Il s’agit en effet du seul et unique roman de l’auteur. C’était pour lui un challenge. On ressent bien qu’il a dû se forcer à rajouter des passages. J’ai en particulier buté sur le chapitre 11, pour qui la culture mythologique est plus que nécessaire pour comprendre un minimum la situation de Dorian Gray. J’ai copieusement survolé le passage.
En bref, je garderai un bon souvenir de ce livre en dépit de nombreux passages ennuyeux. La fin m’a beaucoup surprise et j’ai été tenue en haleine jusqu’à la dernière page.
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